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 Quel sort pour le cpe

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Jeremy
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Jeremy


Nombre de messages : 522
Date d'inscription : 16/05/2005

Quel sort pour le cpe Empty
MessageSujet: Quel sort pour le cpe   Quel sort pour le cpe Icon_minitimeLun 10 Avr - 21:32

Le CPE – l'article 8 de la loi pour l'égalité des chances – est remplacé par de nouvelles dispositions présentées dans l'article 1 de la proposition de loi pour l'accès des jeunes à la vie active.

De quelle nature sont ces nouveaux dispositifs ?



La nouvelle loi pose le principe d'une aide de l'Etat aux employeurs qui embaucheront des jeunes en difficulté en contrat à durée indéterminée. Ces dispositifs concernent les jeunes de 16 à moins de 26 ans qui sont les plus en difficulté dans l'accès au marché de l'emploi, essentiellement les 159 000 jeunes actuellement en Civis. Le contrat jeune en entreprise (CEJE) sera intensifié et ouvert à tous les titulaires du Civis. L'aide sera de 400 euros par mois pendant la première année, puis de 200 euros pour la deuxième année, soit un doublement du dispositif actuel.

L'Etat accompagnera désormais les contrats de professionnalisation, avec une aide de 200 euros par mois la première année et 100 euros la seconde, qui s'ajoutera aux exonérations de charges existantes. Cela pourrait concerner 30 000 contrats. Par ailleurs, les jeunes actuellement en Civis se verront proposer des stages de qualification de 3 à 6 mois, sur des métiers en tension. Ce dispositif concernera quelque 50 000 stages.

Enfin, les jeunes en Civis continueront d'être suivis par leur référent lors de leur première année d'emploi. Nous y consacrerons 20 millions d'euros.

Quel va être le surcoût de ces dispositions ?


Il devrait être de 150 millions d'euros pour la deuxième moitié de l'année 2006.

Les syndicats ont-ils été associés à la préparation de cette loi et vous ont-ils communiqué leur avis sur ces propositions ?


A la demande du président de la République et du premier ministre, les présidents des groupes parlementaires, Gérard Larcher et moi-même avons auditionné pendant une vingtaine d'heures dix-neuf organisations d'employeurs, de salariés, d'étudiants et de lycéens. J'ai toujours considéré qu'il fallait faire confiance aux forces vives, aux corps intermédiaires, les partenaires sociaux, les parlementaires… Nous les avons contactés ces derniers jours pour les informer du nouveau dispositif. Les partenaires sociaux nous avaient déjà demandé que l'Etat aide au développement massif des contrats de professionnalisation. Ils partagent aussi l'idée que, pour l'insertion professionnelle des jeunes, il faut aller vers les métiers où il y a de l'emploi, en soutenant la professionnalisation et les systèmes en alternance.

Il n'y a donc plus de contrat spécifique pour l'ensemble des jeunes ?


Nous avons souhaité répondre aux urgences. Il reste à discuter le problème global de l'insertion des jeunes sur le marché du travail, de leur information et de leur formation, de la professionnalisation des filières et des diplômes, de l'alternance, des stages… Le pays n'a pas suffisamment pris le train de l'alternance, entre l'emploi et la formation. Nous sommes encore dans une dichotomie : "je fais des études et après je travaille". Le sujet est très ouvert et je souhaite que la concertation ait lieu entre le patronat, les syndicats et les organisations étudiantes, notamment sur le lien entre l'université et l'emploi.

Pourrez-vous encore aborder avec les syndicats le thème de la flexibilité ?


Oui, mais cela n'a rien à voir avec le problème des jeunes. Nous voulons discuter avec les partenaires sociaux des problèmes de sécurité juridique de la relation contractuelle : quelle sécurité pour le salarié mais aussi pour l'employeur ? On peut poser la question de la flexibilité en l'associant à des garanties supplémentaires pour les deux parties. Le contrat de transition professionnelle (CTP), qui est présenté mercredi au conseil des ministres, est une bonne base d'expérimentation sur la sécurisation des parcours professionnels.


Propos recueillis par Rémi Barroux et Christophe Jakubyszyn
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