Présidentielle actu

Petit post pour donner des nouvelles de la présidentielle, qui, ne changera rien à la donne mais qui permet d'amener le debat (cf aussi rubriques debats)...

Quelques bréves :

Le pronostic que font les Français du résultat de l'élection présidentielle donne pour 59% d'entre eux la victoire de Nicolas Sarkozy, selon un sondage.

Les personnes interrogées dans cette enquête CSA Cisco pour Le Parisien et i-Télé à paraître lundi sont 18% à pronostiquer l'élection de Ségolène Royal le 6 mai, 8% celle de François Bayrou et 1% la victoire de Jean-Marie Le Pen, 14% ne se prononçant pas.

Le sondage a été réalisé les 4 et 5 avril auprès d'un échantillon national représentatif de 881 personnes âgées de 18 ans et plus.




Le Parti socialiste s'est élevé dimanche contre les propos qu'il juge xénophobes de Jean-Marie Le Pen, qui a dressé un parallèle entre les origines de Nicolas Sarkozy et les siennes.

"C'est un candidat qui vient de l'immigration, moi je suis un candidat du terroir", a déclaré le candidat du Front national à l'élection présidentielle lors de l'émission Le Grand Rendez-Vous Europe 1-TV5Monde-le Parisien Aujourd'hui.

Pour le secrétaire national à l'Egalité et au Partenariat équitable du PS, Faouzi Lamdaoui, "ces propos sont inacceptables et relèvent de la xénophobie exprimée régulièrement par cet homme d'extrême droite".

Jean-Marie Le Pen a souligné avoir repris la formule de Nicolas Sarkozy lui-même "qui s'est fait gloire à plusieurs reprises d'être fils d'immigré", hongrois en l'occurrence.

Le dirigeant d'extrême droite a estimé qu'"on devient vraiment français quand les os de ses parents commencent à se dissoudre dans la terre de France"




L'altermondialiste José Bové a appelé dimanche sur Canal+ à "changer aujourd'hui", pas dans un "futur lointain" et sans attendre "une révolution mythique".
L'ancien leader paysan a assuré que "beaucoup de gens sont déçus de cette gauche tiède qui n'est pas capable de changer la vie au quotidien". Ces électeurs, le 22 avril, "soit ils se réfugient dans le vote protestataire de Besancenot et Laguiller, mais on a bien vu en 2002 que ça n'avait pas servi à grand chose puisque les trois millions de voix qu'ils avaient réunis, ça n'a pas créé de dynamique", a analysé M. Bové. Soit ils vont "vers Marie-George Buffet ou Dominique Voynet, mais c'est uniquement pour essayer de gagner un strapontin avec le PS", a accusé le candidat. "Ce qui est important, c'est que les électeurs aient envie de changer tout de suite, au quotidien, pas dans un futur lointain", sans attendre "une révolution mythique", a-t-il poursuivi. Si, à ses yeux, "Nicolas Sarkozy est dangereux pour nos libertés", François Bayrou "essaie d'avoir un ton beaucoup plus modeste", mais il "appartient à des associations internationales qui prônent le libre échange, le libéralisme à outrance".






Gérard Schivardi, le candidat à l'Elysée soutenu par le Parti des travailleurs (extrême gauche), a annoncé dimanche sur Canal+ qu'il ne donnerait pas de consigne de vote au second tour de la présidentielle et glisserait lui-même un bulletin blanc dans l'urne.
Comme on lui demandait s'il choisirait la socialiste Ségolène Royal, le maire de Mailhac (Aude) a répondu: "je ne voterai jamais pour des gens qui ont pu mettre la France et l'Europe à genoux". L'UDF François Bayrou? "C'est un partisan de l'Europe des fonds de pension", s'est exclamé M. Schivardi. Après avoir voulu se présenter comme "candidat des maires", il avait dû se résigner à devenir "candidat DE maires", sur décisions de la justice saisie par l'Association des maires de France et aussi, concernant son affiche officielle, de la commission de contrôle de la campagne. Des décisions qui l'ont obligé à mettre au pilon les affiches et professions de foi déjà imprimées. Soit un coût de 320.000 euros. L'appel à dons lancé par pétition a cependant bien marché, a indiqué M. Schivardi. "Les Français sont généreux. Nous aurons l'argent", a-t-il affirmé, déclarant avoir presque atteint 200.000 euros de dons. Il a réaffirmé que cette péripétie judiciaire était due à "un complot fomenté par le PS et l'UMP" contre sa candidature. Comme on lui demandait s'il était trotskiste (composante importante du Parti des Travailleurs), il a répondu par la négative: "je suis socialiste. Mais un vrai socialiste".