Un mouvement d'action

Salut
Un autre type de mouvement d'action, révolutionnaire sur le plan musical cette fois-ci: un lien qui pourrait vous plaire : mymusicband.fr Y’a un concert sur une grande scène à gagner !
Inscription ouverte dès le 16 avril. Toutes les infos sont sur le site.
A+

Organisé par m6music.fr mouarf je me marre

Et l'immense honneur de jouer en première partie du m6 live


Ouais franchement ya pas à chier, entre ça et la cave le choix est vite fait, question de principe

On peut soutenir les majors et l'industrie du disque, on peut aussi soutenir le DIY et les labels et distros indés. Chacun son truc

Heu comment dire... tout à fait d'accord avec toi mon cher dédé. Vive l'underground.

il s’agit en faite d’un concours ouvert à tous les groupes de zik (rap, rock, reggae, underground...) et les gagnants feront la première partie d’un gros concert mi-juin sur Paris

Oui c'est bien ce que l'on disait. Les idées que nous défendont sont totalement contradictoire avec des projets de ce genre où se mèlent médias, industrie du disque, fric, bref que de la merde.

L'idée que je me fais de la musique c'est que c'est un art et cet art doit être accessible à tous, gratuitement et ne doit pas être controlé par qui que ce soit (ni producteurs, ni majors, ni droits d'auteur), tout le monde peut faire sa musique, nous luttons pour que les salles soieent plus facilement accessibles aux groupes inconnus, et ce genre de concept est totalement en désaccord avec nos idéaux, ou tout du moins avec les miens.

Révolution musicale mon cul ! Encore une magouille de plus pour faire miroiter une vie de star à des milliers de groupes de blaireaux sans envergures ni conscience qu'elle soit politique ou sociale. Pour pallier aux diminution de ventes de disques ils veulent redresser ça en propulsant un groupe façon nouvelle star ? Qu'ils aillent se faire foutre.



Communiqué des rené biname trouvable sur leur site http://biname.propagande.org/

Citation :

Depuis que le groupe existe, nous avons réussi à échapper aux pires des pirates de la musique : les sociétés d'auteurs, les labels, les éditeurs... Parfois inconsciemment il faut bien le dire, mais rétrospectivement, nous sommes bien contents d'avoir un jour manqué de motivation à remplir les papiers d'inscription à la Sabam. Il faut dire qu'à l'époque, nous avions pris le temps de nous taper la lecture intégrale des statuts de ladite société des auteurs... personne ne devrait signer une session de la gestion de ses droits d'auteurs sans lire tout ce à quoi ça l'engage... et personne ne devrait signer après l'avoir lu.

Depuis toujours, nous avons essayé de diffuser nos morceaux le plus largement possible, en vendant nos CDs le moins cher possible, en jouant le plus possible dans des endroits, pour des gens voyant dans les concerts autre chose qu'une activité commerciale.

Nous ne voyons donc aucun inconvénient à ce que vous dupliquiez nos disques vous-même. Au contraire, allez y franchement. (mais faites attention aux chansons dont nous ne sommes pas les auteurs... elles ne vous exploseront pas dans les mains, elle n'endommageront ni votre graveur, ni votre lecteur, mais leur duplication est illégale, vous voilà prévenus).

Bien sûr, vous n'aurez pas alors les superbes livrets que l'on s'échine à vous mitonnez, mais vous aurez le bon grain (cherchez bien , il y a dans cette phrase un étonnant jeu de mot d'inspiration biblique). Et encore plus bien sûr, n'allez pas faire à notre place du buziness avec notre musique. Vous avez notre bénédiction pour faire ce que vous voulez de nos chansons (duplication, diffusion, gravure, copie sur cassette, radio-diffusion, reprises et autres joyeusetés) à condition que cela soit exempt de toute arrière-pensée commerciale.

L'industrie du disque craint la musique gratuite, ai-je lu dans un magazine informatique.

Vrai... elle craint effectivement non seulement le piratage de ses cataloques et le manque à gagner qui va avec, mais elle craint aussi la diffusion, totalement légale et tout aussi rogneuse de chiffre d'affaires si elle se répandait, de musique par leur propres auteurs, en dehors des structures de facturation.

Faux... elle ne les craint pas, elle met tout en oeuvre à tous les niveaux pour éviter de perdre ses sources de revenus... bourrage de crânes anti-piratage, sites de vente sécurisée, chasse aux pirates. Quand le téléchargement de musique sera une réalité, il est fort à craindre qu'il soit limité à des échantillons promo et réservé aux détenteurs de carte de crédit.

Le droit d'auteur est le salaire de l'auteur, nous dit la Sabam.

Peut-être, mais c'est surtout le salaire d'une nuée d'intermédiaires pour qui l'auteur n'est que le premier maillon, celui qui extrait la matière première, le mineur de fond de la chanson. Si la chaîne de la diffusion des disques est relativement connue, celle de l'exploitation des droits d'auteurs est plus discrète. Le rôle des labels, des distributeurs, des grossistes et des disquaires est plus visible que celui des éditeurs par exemple.

De plus, qu'essaye-t-on de nous faire croire, qu'oublier de payer une redevance à la Sabam nuit aux auteurs que nous apprécions tant, qu'il ne pourrons plus nous fournir nos doses de tubes si nous ne leur versons pas les quelques sous qu'ils méritent ("tout travail mérite salaire", encore une phrase édifiante à laquelle il faudra tordre le cou), que graver un CD prive l'artiste que nous aimons de ses revenus. S'il y a un infime soupçon de vérité derrière cela, il ne faudrait pas perdre de vue que le droit d'auteur est la clef de voute de l'exploitation du circuit musical, qu'il profite principalement à quelques poignées d'auteurs omniprésent (grâce entre autre au travail de leurs éditeurs) qui pondent à grand débit, aux sociétés d'auteurs elles-même, à tous ceux qui travaillent à la gestion de cet édifice.

Si nous étions inscrits à la Sabam...

* Une partie du prix de nos disques lui serait versée puis nous reviendrait quelques temps plus tard, la Sabam en conservant une partie pour ses frais.
* Les organisateurs de concerts devraient payer une redevance pour nos morceaux lors de nos concerts. Cet argent aussi nous reviendrait plus tard amputés des frais de gestion.
* Nous pourrions toucher quelques sous pour nos passages radios.
* Nous pourrions augmenter nos revenus à condition de gérer au mieux notre "catalogue" ou de payer quelqu'un qui s'en occupe... et c'est parti pour la spirale infernale...
* Nous ne pourrions pas nous permettre de vous offir ici nos morceaux... nous serions obligés de vous les vendre.
* Il me semble que ce que nous y gagnerions est dérisoire et fatiguant... par contre, 10, 100, 1000, 10000 groupes tentant leur chance, quel bénéfice pour l'ennemi.

Une bribe de conclusion...

Passer à la vitesse supérieure, au piratage intégral, diffusez, dupliquez de la musique vraiment gratuite, produisez-en, parlez-en.

Cessons de fournir de l'eau au moulin de l'industrie de la musique.

Et une ébauche d'extension de cette critique...

Le droit d'auteur en musique n'est qu'un aspect du droit de propriété intellectuelle, qui n'est elle-même qu'une variante du droit de propriété, tout court.

La propriété... c'est le vol !

Si tu veux être heureux, nom de Dieu... pends ton propriétaire !

Musique libre, sans producteurs, sans droits d'auteurs...c'est vrai mais bref, comment sortir de l'ombre, comment se faire connaitre, comment rencontrer une célébrité, c'est pas que je veux la gloire mais quelle est la finalité si on se fait pas connaitre, qui écoutera notre musique...

Ceux qui n'ont pas les moyens de mettre 60 boules dans une place de concert ou 20 boules dans un cd pour commencer.

Et il y a un public pour la scène alternative, qui supporte le DIY en n'allant pas à la fnac mais en achetant les disques auprès de distros indés (genre maloka), en montant des assos pour avoir des salles, en organisant des concerts sauvages, en autoproduisant des disques...

Il faut combattre l'industrie du disque, combattre l'idée bien implantée que la musique est une marchandise.

T'es pas un peu dur là! C'est vrai, il faut stopper les pirates mais je crois bien qu'aller sur scène est un pas fondamental pour un groupe de musique

Stopper les pirates oui mais uniquement dans le sens du boycott. Après, qu'universal perde du fric franchement ça me réjouit plus qu'autre chose.

Et il y a des concerts underground. Aller sur scène oui mais pas n'importe laquelle

Evidemment on peut pas avoir 600 places tous les jours hein mais des petites salles sympas avec l'entrée au chapeau y en a. Et c'est là qu'il y a de la vraie musique. Pas de bizness, que de la musique (et de le bière aussi hein )


Si tu fais n'importe quoi juste pour te faire connaitre, tu rentres dans le systeme et tu n'es qu'un de plus. Des concerts oui mais pas n'importe quoi.

Je pense que tout a été dit... la musique n'est pas un produit mais un art qui doit etre accessible à tous et à toutes.

Ok, merci à vous de ces petits exposés, c'est nécessaire surtout pour les petits groupes comme moi, j'avoue que l'essentiel est pour moi de sortir un album, se montrer...mais il semble que j'ai pas penser au piratage
MErci

Euh je ne sais pas si tu as bien compris ce qu'on a voulu te dire....

On ne dit pas qu'il faut se mefier du piratage mais juste qu'il ne faut pas rentrer dans le systeme préétablui de l'industrie du disque

Allez, j'ose rajouter une couche.

C'est clair que la musique est, était et restera un art et qui doit être accessible.
Des gonz qui peuvent a peine se payer un steak et une binouze pour un repas, sa serais la meilleur si on lui retirait aussi la musique, et puis comme on dit, quand on aime on ne compte pas.
Vive le téléchargement et le partage (un terme que je préfere à piratage) qui créera un manque chez les producteurs, ainsi ils devront se rabbatre sur une autre activité: les lives.

A méditer.

Si, je comprends, mais je dis aussi que l' ambiance créé par le concert est souvent nécessaire que celle procurer par l'écoute avec un balladeur, même avec un chaine de je sais plus combein en watt !

Quentin a écrit:

Allez, j'ose rajouter une couche.

C'est clair que la musique est, était et restera un art et qui doit être accessible.
Des gonz qui peuvent a peine se payer un steak et une binouze pour un repas, sa serais la meilleur si on lui retirait aussi la musique, et puis comme on dit, quand on aime on ne compte pas.
Vive le téléchargement et le partage (un terme que je préfere à piratage) qui créera un manque chez les producteurs, ainsi ils devront se rabbatre sur une autre activité: les lives.

A méditer.

Tout à fait d'accord

fibbo a écrit:

Si, je comprends, mais je dis aussi que l' ambiance créé par le concert est souvent nécessaire que celle procurer par l'écoute avec un balladeur, même avec un chaine de je sais plus combein en watt !

Bien sur, mais comme dit précédemment :

Citation :

Et il y a des concerts underground. Aller sur scène oui mais pas n'importe laquelle Wink

Evidemment on peut pas avoir 600 places tous les jours hein mais des petites salles sympas avec l'entrée au chapeau y en a. Et c'est là qu'il y a de la vraie musique. Pas de bizness, que de la musique